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Capitaines de la Paillade : Franck Silvestre

Ils ont porté le brassard de capitaine du club. Ils font partie de la belle histoire de la Paillade...
Aujourd'hui nous sommes allés à la rencontre de Franck Silvestre (4 saisons et demi - 1998-déc. 2002)

Vous avez été capitaine du MHSC pendant plus de 4 saisons, qu'est-ce que cela représentait pour vous ?
C'était déjà une confiance des coachs que j'ai eu et du club ça c'est très important. Pour moi c'était la preuve que j'étais quelqu'un qui montrait l'exemple sur le terrain et en dehors. J'avais vraiment la confiance, j'étais un meneur d'hommes, un capitaine qui était là pour mes coéquipiers et qui allait au front quand il le fallait et ça c'était hyper important pour moi.

Du côté des bons souvenirs vous êtes le seul capitaine du club à avoir soulevé un trophée européen, qu'est-ce que cela vous remémore (Intertoto 1999) ?
Ça me remémore que ça fait toujours plaisir quand tu arrives dans un club. J'avais signé pour 4 ans, arriver dans un club et être capitaine au bout de six mois ça prouve la confiance que le club m'a donné  et soulever une coupe c'est quelque chose pour moi d'hyper important. J'avais fait pareil avec Auxerre avec qui on avait fait le doublé et où j'étais capitaine. Arriver à Montpellier et avoir un trophée c'est quelque chose qui fait toujours plaisir.

Côté moins bons souvenirs pour le club, à la fin de cette saison-là c'est la descente mais en tant que capitaine vous n'avez pas quitté le navire...
Disons que ça a été une grosse déception mais partout où je suis passé j'ai toujours été fidèle dans les clubs où j'ai évolué, que ce soit à Sochaux, à Auxerre ou à Montpellier. Je suis toujours resté même dans les moments difficiles. Cette descente nous a permis de nous ressouder et à l'arrivée on est remonté de suite. Quand j'ai vu le groupe qu'il y avait j'étais persuadé qu'on avait une chance de remonter donc je n'ai pas hésité une seule seconde.

Pour vous qu'est-ce que c'est être capitaine de la Paillade ?
C'est un honneur parce que Montpellier pour moi est un grand club, un club familial. C'était la confiance des entraîneurs et du Président parce que ça faisait deux-trois ans que le Président me voulait. Il savait que j'avais eu d'autres contacts avec des clubs qui me proposaient beaucoup mieux sportivement et financièrement mais j'avais déjà donné ma parole au Président Nicollin et venir à Montpellier en tant que joueur pour moi c'était inespéré.

Aujourd'hui quel regard portez-vous sur la nouvelle génération ?
C'est un club qui évolue beaucoup, déjà de par son centre d'entraînement, de par les joueurs qu'ils font venir. C'est vrai que le football a beaucoup changé, il y a beaucoup plus de moyens. Le club n'hésite pas à recruter des joueurs en investissant. C'est une évolution de Montpellier qui correspond à l'évolution du football actuel puisque aujourd'hui si tu veux exister il faut investir.