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« Une belle aventure humaine »

Homme discret, travailleur, d’une classe et d’une politesse infinies, Bruno Martini se faisait rare dans les médias. Le samedi 13 décembre 2014, lors de la réception du RC Lens, il avait été invité par la Présidence du club à donner le coup d’envoi fictif de la rencontre dans le cadre des festivités liées aux 40 ans du club. Voici ce qu’il nous disait à l’époque sur sa relation avec le club montpelliérain.

Bruno, comment votre arrivée au club s’est elle concrétisée ?
C’était en 1995. A l’époque, j’étais à Auxerre, j’avais eu quelques sollicitations dont celle de Montpellier, et j’ai été séduit par la qualité du club et le projet qui m’a été présenté par le Président Louis Nicollin, l’entraîneur de l’époque, Michel Mézy et le Directeur sportif Robert Nouzaret. J’avais rencontré le Président Louis Nicollin lors d’une tournée au Koweït avec l’Equipe de France où il était venu nous accompagner et j’avais été séduit par son côté humain et familial. Cela a été un élément essentiel de ma venue au club. Le projet qui m’a été proposé, à savoir d’encadrer de jeunes joueurs talentueux et de leur apporter mon expérience m’intéressait beaucoup

Quel souvenir gardez-vous de votre passage au MHSC ?
J’en garde un excellent souvenir. J’ai pris beaucoup de plaisir durant ces années à Montpellier. J’ai retrouvé ce fameux côté familial et, pour moi, la qualité de l’environnement est essentiel dans la vie au quotidien. Côté sportif, j’ai vécu de belles années au MHSC et je n’oublie pas non plus que le club m’a permis de me relancer car je sortais d’une saison difficile avec Auxerre où j’avais été blessé. Je suis très reconnaissant envers le club qui m’a fait confiance et m’a fait jouer, ce qui m’a permis de faire partie du groupe France lors de l’Euro 1996 en Angleterre.

Y-a-t-il un match particulier durant cette période qui vous revient à l’esprit ?
Ce serait difficile d’insister sur un match précis. Je retiens surtout mon aventure montpelliéraine dans sa globalité avec de bons matchs, une belle aventure humaine, deux demi-finales de Coupe de France, une demi-finale de Coupe de la Ligue et une qualification pour la Coupe de l’UEFA. 

Que devenez-vous aujourd’hui (en 2014) ?
Je travaille au sein du MHSC en essayant d’apporter un regard sur l’ensemble des gardiens de buts du club, des professionnels jusqu’aux U14. Cela me passionne (Directeur adjoint du Centre de Formation du MHSC, il a ensuite plus particulièrement pris en charge la scolarité des jeunes footballeurs montpelliérains).

Quel regard portez-vous sur le MHSC d’aujourd’hui ?
J’ai redécouvert le club à mon retour en décembre 2013. J’ai eu énormément de plaisir de retrouver beaucoup de personnes qui étaient déjà là il y a presque 20 ans lorsque j’étais joueur. Je constate aussi que le club a progressé, qu’il a grandi, notamment au niveau de ses infrastructures. Quand on voit la qualité des installations dans lesquelles le club a investi, c’est un progrès énorme et ça n’a plus rien à voir avec ce que j’ai connu à mon arrivée en 1995. Pour synthétiser, je dirai que le club a grandi tout en gardant ses valeurs. Il y a une réelle progression dans la continuité.

Quel effet cela vous fait-il de donner le coup d’envoi de la rencontre de ce soir dans le cadre des 40 ans du club ?
Je suis très heureux. 40 ans ce n’est pas rien et le club, même s’il n’est pas très vieux, a déjà un beau palmarès. Je suis fier d’avoir porté ce maillot en tant que joueur et suis très reconnaissant envers ceux qui ont contribué à mon retour au MHSC. Je suis revenu dans une famille et je tiens à remercier le Président Louis Nicollin, Laurent Nicollin, Michel Mézy et tous ceux qui ont facilité mon retour au sein du club.