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Dans les yeux des buteurs (3/3)

Dernière étape de notre dossier consacré aux attaquants. Pour conclure, sens du but et célébrations sont au programme 

Avant de clôturer ce dossier, une question s’impose. On parle souvent du sens du but d’un attaquant, mais cela s’apprend-il vraiment ? « Tu l’as ou tu ne l’as pas mais, avec le travail, tu le développes au fil des années, explique Andy Delort, en écho à l’ensemble de nos interlocuteurs qui ont eu la même réponse. Après, il faut aimer marquer, avoir ce truc en plus et tout le monde ne l’a pas. » « Il faut avoir un certain talent au départ devant le but, cet instinct, avoir le bon geste au bon moment. Après, forcément, le travail te permet de devenir plus fort, ajoute Gaëtan. C’est hyper important de répéter les gestes parce que si tu le fais bien à l’entraînement, tu le feras bien en match aussi. Parfois aussi tu vas avoir un petit déclic en te disant ‘’Là j’ai fait le bon geste donc je vais le répéter en match ce geste pour arriver à marquer et être efficace. Sinon il n’y aurait aucun intérêt de s’entraîner (sourire). »

« Le sens du but, c’est plutôt ‘’un don’’ qui fait que l’on te met au poste d’avant-centre, reprend Valérie. Après, il est évident que ça se cultive avec le travail ensuite mais au départ il y a quelque chose d’innée. » « Je pense qu’il y a une partie en toi mais ensuite ça se cultive en travaillant beaucoup encore et encore que ce soit en écoutant les conseils de ton coach mais aussi celle des gardiennes avec qui j’aime beaucoup discuter pour savoir ce qui est difficile pour elles, ajoute Lena. J’aime beaucoup regarder leur style pour savoir comment je dois placer certains ballons. Ça peut me donner des idées. »

Avant de clôturer ce tour d’horizon du poste de n°9, impossible de ne pas parler de cette joie indescriptible qu’est celle du buteur au moment de marquer. Il suffit de voir leur joie souvent très démonstrative pour comprendre ce que cela peut générer : « C’est dur à définir. Marquer c’est exceptionnel, c’est une sensation de bien-être. On est super content et on veut toujours marquer plus. C’est une fierté car cela permet d’aider l’équipe, explique Valérie. C’est vrai qu’on sort toujours un peu plus frustrée des matchs où on n’a pas marqué mais, dans ce cas-là, il faut se dire que la fois d’après ce sera mon tour et qu’il faut apporter un maximum à l’équipe dans le jeu, conclut-elle. Après, faire une passe décisive c’est super important aussi. »

Son homologue de l’équipe masculine Gaëtan Laborde conclut dans un large sourire : « Marquer c’est une joie extraordinaire, quelque chose d’indescriptible. On joue pour vivre ça. C’est une joie immense, intense qui fait vraiment du bien. » Au buteur mais aussi à ses supporters… Et rendre les gens heureux est sans doute ce qu’il y a de plus beau…  dans le foot comme dans la vie.